L’université du Maine imprime un bateau en 3D : un nouveau record

Par :Nicolas Barbier
Publiée le:octobre 24, 2019
Catégories: Magazine 3D

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Le 10 octobre dernier, trois nouveaux records ont été enregistrés par l’université du Maine et concernent l’impression en 3D : le record du plus gros objet imprimé en trois dimensions, celui du plus gros bateau conçu par impression et celui de la création de la plus grande imprimante en 3D. Découvrez les coulisses de ces trois exploits, réalisés par des chercheurs américains.

La construction d’un bateau en 3D fait l’objet d’un nouveau record

En septembre 2019, l’université du Maine a imprimé en moins de 3 jours un bateau fonctionnel de plus de 7,5 mètres de long, grâce à une nouvelle imprimante 3D aux possibilités exceptionnelles. En effet, ce nouvel équipement est en mesure d’imprimer un objet de plus de 30 mètres de long, pour 7 mètres de large et une hauteur de 3 mètres. Ce record a permis aux chercheurs de signer un partenariat avec l’industrie navale américaine, qui voit dans cette avancée technologique la possibilité de profiter plus rapidement de bateaux à moindre coût.

Dans la conception de ce bateau en trois dimensions, la cellulose

Le bateau imprimé en 3D se compose principalement de nanofibres de cellulose. Ce matériau composite, couplé à des thermoplastiques, a pour particularité d’être particulièrement léger, mais aussi robuste et plus écologique. C’est vrai, la cellulose peut être transformée, dans le but de recréer de nouveaux filaments éligibles à une nouvelle impression. Cette découverte majeure, ayant permis la création d’un bateau en trois dimensions, est à l’origine d’une collaboration entre les chercheurs de l’université du Maine et de l’Oak Ridge National Laboratory.

Quels débouchés pour ce nouveau procédé d’impression ?

La nouvelle imprimante 3D aux possibilités stupéfiantes est déjà convoitée par de nombreux secteurs d’activités. Le domaine militaire pourrait effectivement utiliser ce matériel, ainsi que les nanofibres de cellulose légères et résistantes dans la conception d’abris d’urgence et de ponts. Mais ce n’est pas tout ! En effet, l’industrie forestière a également manifesté son intérêt pour ce petit bijou de technologie, la cellulose faisant partie intégrante de la composition du bois. Affaire à suivre !