La Ligue de Protection des Oiseaux de Clermont-Ferrand joue un rôle crucial dans la préservation des volatiles en Auvergne et intervient dans les soins et la rééducation de ses pensionnaires. Afin d’améliorer la prise en charge des oiseaux, le responsable du centre Adrien Corsi a incité la LPO Auvergne à investir dans une imprimante 3D. L’objectif ? Fabriquer des prothèses sur-mesure, afin de faciliter le traitement, ainsi que la guérison des volatiles.
La fabrication de prothèses pour oiseaux sur-mesure, grâce à l’impression en trois dimensions
Depuis l’acquisition d’une imprimante 3D, la Ligue de Protection des Oiseaux de Clermont-Ferrand s’est spécialisée dans la fabrication des « gouttières en J », permettant de maintenir efficacement la patte d’un oiseau blessé. L’avantage de ce dispositif imprimé en trois dimensions réside dans sa facilité d’utilisation. En effet, grâce à cette invention, il est possible de maintenir efficacement le membre du volatile et de contrôler son stade de guérison, sans réaliser de pansements ou autres interventions générant du stress chez l’animal. Il suffit de glisser la gouttière sur la patte endommagée et de la retirer tout aussi aisément, au moment de réaliser les soins nécessaires.
Mais l’imprimante 3D permet également de créer d’autres équipements médicaux spécifiquement imaginés pour les volatiles, comme un moule de serre par exemple, un chausson orthopédique coulissant permettant de maintenir en place un membre cassé. Grâce à l’imprimante en trois dimensions, ainsi qu’aux conseils de Gautier Gousset, bénévole et spécialiste de la conception de systèmes vétérinaires, la LPO de Clermont-Ferrand obtient de très bons résultats et parvient à relâcher une grande partie de ses pensionnaires.
L’impression en 3D de prothèses : des soins plus rapides, une meilleure rééducation
Depuis l’invention des prothèses, attelles et autres chaussons orthopédiques, la Ligue de Protection des Oiseaux a constaté une amélioration significative de la durée de rééducation des volatiles. D’autre part, les oiseaux soignés sont visiblement moins stressés et le temps gagné dans la prise en charge permet d’assurer des soins à d’autres animaux blessés. Il y a fort à parier pour que les LPO des autres régions se lancent elles aussi dans la conception de dispositifs vétérinaires, grâce à l’impression 3D !