L’impression 3D, depuis son avènement et son développement, séduit de plus en plus l’univers de la santé et de la médecine. En effet, grâce à ce procédé, il est possible d’imprimer des tissus et autres composants du corps humain (des valves cardiaques par exemple) pour les personnes nécessitant une greffe. Récemment, des chercheurs de l’université de Sheffield en Angleterre ont imaginé un processus d’impression en 3D innovant, permettant de réaliser des équipements pour hôpitaux et maisons de santé résistants aux bactéries et autres virus. C’est ce que nous vous proposons de découvrir, dès à présent.
L’ajout d’un antimicrobien dans les équipements utilisés dans les hôpitaux, pour réduire le risque de contagion
Les chercheurs de Sheffield se sont penchés sur la création de matériel à destination des hôpitaux, permettant de réduire le risque de contagion. Aussi, grâce à l’ajout de poudres polymères à base d’argent aux propriétés antimicrobiennes, ceux-ci sont parvenus à imaginer des équipements bien plus adaptés à une utilisation dans un milieu stérile ou hospitalier.
Précisons toutefois que l’idée n’est pas nouvelle. En effet, les additifs microbiens sont bien connus de l’industrie médicale et sont disponibles depuis longtemps sur le marché. Néanmoins, les chercheurs de Sheffield sont les premiers à avoir envisagé leur utilisation dans le procédé de fabrication additive.
Des tests particulièrement concluants pour les chercheurs de l’université de Sheffield
D’après les tests réalisés par les chercheurs sur les équipements fabriqués en 3D avec ajout de polymères antimicrobiens, il a été démontré que ceux-ci n’altèrent en rien la qualité des produits fabriqués. De plus, les analyses effectuées ont également prouvé que le matériel imprimé en 3D résistait aux assauts des bactéries, en plus de conserver toutes ses propriétés. Voilà une découverte qui pourrait bien révolutionner la fabrication des équipements à usage médical.