L’impression 3D est partout, dans tous les secteurs industriels, y compris dans les films d’animation.
L’imprimante 3D pour des films à petits budgets
Il y a trois ans, le film Chase Me faisait parler de lui pour sa sélection au festival du film d’animation d’Annecy. Son réalisateur, Gilles-Alexandre Deschaud, est fier de pouvoir le dire, son court métrage est un film entièrement réalisé en impression 3D. Il travaillé pendant de longs mois pour créer le film sur ordinateur, en trois dimensions. Puis, chaque image a été envoyée vers l’imprimante 3D. Un véritable travail d’orfèvre et de patience.
De nombreux autres fils à petits budgets ont pu avoir recours à une technique d’impression 3D. C’est par exemple le cas Run Baby Run en 2016, ou Anomalia en 2015. Dans la conscience collective, les films d’animations faisant appel à l’impression 3D sont des films à petit budget.
L’industrie du cinéma aussi y fait appel
Mais en réalité, les grands films d’animations, parfois des blockbusters américains, font appel à l’impression 3D.
Le premier, c’est en 2009 et le film Coraline qui utilise la technique du stop motion. L’impression 3D a permis de fabriquer des milliers de visages différents, pour facilement créer des expressions différentes. Le studio Laika a même récidivé avec l’étrange pouvoir de Norman, puis encore avec les Boxtrolls.
L’intérêt ? A partir de la même tête, il n’est plus nécessaire de sculpter une à une les têtes avec des expressions du visage différentes. Désormais, l’imprimante fait le travail et ce sont des milliers de visages différents qui se font en quelques heures. Un grain de temps phénoménal.
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